Usuellement définie par la science économique comme la fraction du revenu non consommée, l'épargne revêt un caractère résiduel qui la confine dans un rôle secondaire par rapport à la consommation, surtout dans l'époque actuelle du 21eme siècle. Point de vue tout à fait logique lorsque le revenu ne permettait d'assurer guère plus que le minimum de subsistance; mais devenu sans fondement avec l'élévation du coût de la vie qu'a connue la fin du siècle dernier.
Une tentative de réhabilitation de l'épargne s'est pourtant opérée après J-M Keynes, son analyse de la demande d'encaisses ayant progressivement été élargie, et c'est tant mieux, à une théorie du portefeuille, théorie qui intègre les actifs financiers (voir article ci-après) puis du patrimoine.
Une question importante est "l'individu n'épargnerait-il que pour assurer sa consommation ultérieure ?" Ce serait oublier que le désir d'accumuler peut largement entrer en compétition avec celui de consommer !